Description :
Une personne sera dimanche 21 septembre à la disposition du public pour fournir un document (descriptif et historique du lieu et des collections, disponibles en français, anglais, allemand) et répondre aux questions.
Description Longue :
C’est dans le cadre prestigieux de l’ancien couvent des Dominicains, un bâtiment largement remanié au 18e s., sis au cœur de l’ancien Colmar, à égale distance du musée d’Unterlinden et de la collégiale, Saint-Martin, qu’est installée depuis 1951 la Bibliothèque de la Ville. L’église conventuelle, construite au 13e et 14e s., est un chef-d’œuvre de l’architecture des ordres mendiants. Encore affectée partiellement au culte, elle est visitée par nombre de touristes désireux d’y admirer le chef-d’œuvre de Martin Schongauer, La Vierge au buisson de roses. La galerie du cloître, reconstruite au milieu du 15e s., avec ses frondaisons de vigne vierge et son jardinet fleuri, sert d’écrin à l’un des plus beaux fonds anciens de la province. Asile de calme dans le bruit de la ville, propice à la réflexion, le cloître accueille régulièrement des manifestations culturelles (concerts, expositions). Fondée en 1803, la bibliothèque municipale de Colmar fut constituée à l’origine par la réunion des bibliothèques monastiques de Haute-Alsace, mises dès 1789 «sous la main de la Nation». Parmi celles-ci, on mentionnera par exemple des collections d’abbayes prestigieuses et remontant parfois jusqu’à l’époque carolingienne, telle que celle des Bénédictins de Murbach. Après divers sites, c’est dans l’ancien couvent des Dominicains, jumeau de celui d’Unterlinden, au cœur de l’ancien Colmar, qu’est installée depuis 1951 la Bibliothèque de la Ville. En 2012, le départ des collections de lecture publique vers le Pôle Média-Culture Edmond Gerrer permet à la Bibliothèque des Dominicains de s’attacher dorénavant à ses fonctions de conservation et de valorisation des riches collections colmariennes et lui donne vocation à devenir une bibliothèque patrimoniale de premier rang. La Bibliothèque des Dominicains abrite des fonds considérables, parmi lesquels on distinguera notamment : 1 217 manuscrits, dont un tiers remontent au Moyen-Age 2 300 incunables, principalement des éditions issues d’ateliers germaniques, qui constituent le plus important fonds de ce type d’ouvrages en France après Paris 50 000 livres imprimés entre le 16e et le 18e s. : dans cet ensemble, les 8 000 volumes du 16e s., là encore très majoritairement germaniques, constituent un ensemble exceptionnel Une collection d’alsatiques réunissant près de 40 000 livres et brochures On mentionnera enfin les riches collections d’images de tout type (gravures, photographies, cartes…) du Cabinet des Estampes